Songs Of A Lost World numéro 1 du classement des albums au Royaume-Uni
Vu l'engouement autour du nouvel album de The Cure - et pas seulement auprès des fans - on se doutait que Songs Of A Lost World pouvait accéder à la première place des charts...
Songs Of A Lost World a donc atteint le sommet du classement officiel des albums UK. C'est la deuxième fois que The Cure parvient à cette première place, après Wish en 1992.
Avec 51 362 copies vendues (19 838 CDs, 23 182 vinyles, 1 219 cassettes audio, 4 546 versions digitales et 2 577 sales-equivalent streams), il surpasse même le reste du Top 5 combiné en termes de ventes. En France, l'album s'est vendu en une semaine à très précisément 20 678 exemplaires.
Si Robert Smith ne court pas - et n'a jamais vraiment couru - après le succès commercial, il est toutefois heureux de voir le nouvel album de The Cure aussi haut dans le classement. C'est surtout une belle reconnaissance de son travail créatif : "C'est extrêmement encourageant et vraiment réconfortant de voir une réaction aussi merveilleuse à la sortie du nouvel album de Cure. À tous ceux qui l'ont acheté, écouté, aimé, cru en nous au fil des années - MERCI !".
À noter que Song Of A Lost World arrive en tête du classement officiel des albums vinyles et également du classement officiel des disquaires indépendants du Royaume-Uni.
La sortie du disque ravive également l'intérêt pour le catalogue de The Cure puisque la compilation Greatest Hits (2001) revient dans le Top 40 UK pour la première fois en cinq ans, grimpant à la 30e place.
Ce nouveau Cure est une énorme déception. Ça fait deux mois qu’on nous bombardait d’éloges délirants, « chef-d’œuvre », « meilleur album depuis Disintegration”; etc., et à l’arrivée, on a un album légèrement inférieur à Bloodflowers.
L’ensemble est très bien produit, le son est ample et majestueux, mais quelle platitude dans les compositions ! Les lignes de basses sont quelconques, on dirait qu’elles ont été composées aléatoirement d’après les routines de Simon Gallup, les parties de claviers ou de piano sont indigentes, aucune mélodie ne ressort, et les solos de Reeves Gabrels sont vulgaires, dignes d’un guitariste hard-rock des années ’80.
L’album est évidemment largement supérieur à 4:13 Dream, mais il pouvait difficilement être plus mauvais. J’espérais que l’ensemble serait du niveau de It Can Never Be The Same, c’est raté. Endsong est pour moi le meilleur morceau, il aurait pu figurer sur Bloodflowers.
Ça restera comme un chef d’œuvre de teasing et de marketing, qui a réussi à rendre tous les journalistes unanimes. Et puis on avait tous envie d’y croire.
Entièrement d’accord sauf que je ne suis pas loin de penser que même 4:13 est plus écoutable que ce dernier opus.
Une chanson toutefois est bonne dans cet album, End song et son motif de guitare qui la fait sonner comme un morceau de Cure, un morceau de Cure digne du toutefois assez faible Bloodflowers…
Robert Smith doit se retourner dans sa tombe !
Bonsoir,
Entièrement d’accord avec Mathilde. Aucune mélodie dans cet album, une batterie lourdingue omni présente, on a ressorti le son d’accordéon d’Untitled pour une chanson très médiocre warsong
Aucun échange entre les membres du groupe lors du concert à Londres, pas un regard entre Gallup et Smith.
Seul point positif la voix de Robert mise en avant assez juste et sans extravagance. Bref je retourne à mon Disintegration
mais aussi numéro 1 au ciné avec le film de Gilles Lellouche .
un album magnifique , qui nous fait questionné sur la vie ….
je reviens sur le concert de vendredi 1 nov ….. il avais des sourires et des rires sur le loupé de RS …. see you again
Bonsoir ,
je trouve inconcevable d avoir une vue aussi restreinte de l envergure émotionnelle de l ampleur de cet album, je suis circonspect sur le fait que certain n est point entendu de mélodies….un peu comme ces gens qui ressassent le passé en ayant perdu toute forme d humilité , cet album est une forme de testament , une introspection , un don
cordialement anatchkov
Cet album « une autre dimension émotionnelle » je pense que nous n’avons pas la même sensibilité et ne ressentons pas la même profondeur dans les accords de vie, dans l’intensité musicale et vocale. Un pur chef d’œuvre qui m’emporte loin, très haut, le prolongement de Faith, de loin le meilleur album, ma jeunesse…
Excellent album, peut-être pas au niveau de « Disintegration » mais le simple fait d’oser la comparaison est déjà un miracle et une joie indescriptible.
Je l’écoute en boucle et je prends du plaisir à chaque morceau. Il s’écoute d’une seule traite et termine en beauté avec « Endsong ». Les moments forts ne manquent pas et aucune chanson n’est à jeter.
L’avenir nous dira où il se situe dans leur discographie mais c’est un album qui a gagné, d’ores et déjà, une place de choix dans l’histoire du groupe, ce qui n’est plus arrivé depuis l’album « Wish ».
Robert Smith nous livre dans cet album toute son hypersenbilité, la mélancolie et la nostalgie qui vont avec. J adore ce nouvel album qui revient à tout ce que j aime chez eux. Endsong est pour moi un chef d œuvre qui me transperce mais c’est sûrement parce que je comprends ce qu’il a vécu ces dernières années et tout ce que nous prend le temps qui passe. Merci à Gilles Lelouch aussi pour leur avoir rendu hommage dans son film avec The forest qui me fera toujours autant planer. J espère que The Cure accompagnera nos vies encore très longtemps…
C’est certain : cet album restera. Perso, j’ai sans arrêt des ’bouts de chansons’ dans la tête depuis sa sortie, après plusieurs écoutes il ne fait que croître : c’est ce que les anglais appellent un ‘slow-burner’. J’avoue avoir bcp de mal à comprendre les déçus; ré-écoutez-le, ces morceaux sont vraiment d’un très haut niveau, c’est du grand Cure.
Certes l ambiance y est mais la réalisation est bof. Tout est trop chargé.
la batterie est lourdingue avec des cymbales partout et toujours ces mm roulements de Cooper, c est pas un batteur pour les Cure à mon sens, ça manque d air.
La guitare de gabreels est pénible de solos en tout genre, avec un son hors sujet, il aurait dû se trouver un nouveau bowie…
La basse est parfois saturée pour couvrir l originalité manquante ou créer un son de tronçonneuse.
Trop de synthe tue le synthe mais ça passe. La voix est par contre bien posée, il a arrêté de monter à chaque refrain pour essayer de relancer le morceau. La voix rattrape quasi tous les morceaux, qui restent donc écoutables. Les paroles, mouais bon, pas très recherchées je trouve « bouhhh je vieillis je suis nostalgique je suis seul je peux pas revenir arriere je t aimerai jamais plus comme avant… » ça on a bien compris.
A mon goût vraiment trop surproduit, avec des nappes et boucles sans fin ou sans intérêt.
Ça manque de simplicité, de silences..
Dommage l idée y est, mais vraiment trop pompeux et surfourni de plein de pistes qui laissent regretter des silences.
Je ne supporte plus le début de Alone avec ce rif : tinninninnnin tinninninnin, le reste passe. On dirait qu ils ont pris tout ce qu ils avaient en stock par défaut, et hop un album chiadé, et un lancement évènement pour monter la sauce. Une sortie vraiment pas discrète et surproduite comme l album.
Conclusion : à remixer en allégeant tout ça, virer gabreels et cooper, et arracher la disto de gallup. Just a Dream… 😄
Restez simples les gars !
On attend le prochain