Ultime étape de cette chevauchée nous menant au mois d’octobre ( puisque entre temps nous aurons droit à un incontournable et nécessaire mini EP de remixes…) « The Perfect Boy » est sans conteste le single le plus attendu. Car de tous les nouveaux titres joués live (hormis « Underneath the Stars » hors catégorie…) ce fut celui qui séduisit le plus. L’attente d’une version studio n’en fut que plus longue. Et donc en vaut-il la chandelle ? Assurément oui. « The Perfect Boy » décroche la médaille d’or (actualité quand tu nous tiens) du meilleur single 2008. Une intro toute en douceur, une voix qui perce et surtout cette basse abyssale qui rejoint le son pur d’une batterie pour une fois réduite à sa plus simple expression. Argh ! Que la musique est simple parfois… Même Thompson s’est souvenu qu’une wah-wah peut parfois vivre sans une distorsion… Les paroles sont à la hauteur de tout le reste : pile poil dans le juste. Rien de très élaboré, on est loin des lyrics torturés et délicieusement difformes de l’album « Pornography » (par exemple…) mais Smith fait mouche. Il est vrai qu’il est capable de recycler à l’infini (ou tout du moins en a-t-on l’impression…) les thèmes qui lui sont chers. Love, love, love…

Entame acoustique pour « Without You » qui n’est pas pour déplaire. Car cela reste un plaisir, tendant à se raréfier, d’entendre la six cordes de Smith. Prix du jury pour Thompson et sa guitare joliment orientale. « Without You » n’est pas à proprement parler un chef d’œuvre mais c’est une très belle comptine pour grandes personnes. Certes le chant est parfois déroutant mais ces quatre minutes de Cure sont un vrai petit bonheur.