Les albums de The Cure, classés du pire au meilleur
Quel est le meilleur album de The Cure ? Ou, au contraire, celui qui est passé à côté de son sujet ? Pour le savoir, découvrez mon classement, forcément très subjectif, du pire au meilleur de The Cure.
Avec 13 albums studio au compteur, et une floppée de maxis, albums live et autres compilations, The Cure est un groupe plutôt prolifique. Mais plus que la quantité, c'est surtout sur la qualité qu'il se démarque. En effet, depuis Three Imaginary Boys, premier album sorti en 1979, The Cure a livré quelques perles qui ont marqué l'histoire du rock. Et toujours en restant fidèle à un son et une approche artistique n'obéissant pas (ce qui lui a parfois porté préjudice en termes de portée mainstream) aux lois du marché. Et sur ce point, on ne peut que féliciter Robert Smith d'avoir su préserver cette intégrité qui a souvent fait défaut à d'autres groupes prometteurs qui se sont égarés en chemin (au risque d'en énerver certains je citerais bien Arcade Fire et Coldplay...).
Mais parce qu'en musique tout est question d'appréciation (très) personnelle, nous avons tous nos albums préférés ou, à défaut d'être détestés, ceux qui nous laissent indifférents. Bien sûr, The Cure n'échappe pas à la règle. Ceci dit, on constate quand même un consensus sur les 3 ou 4 meilleurs albums du groupe...
Quoiqu'il en soit, voici mon classement des albums studio de The Cure, du plus faiblard au plus réussi avec quelques explications. A noter que cette sélection repose essentiellement sur la mélodie et l'ambiance générale de l'album. Car, et c'est une autre constante chez Robert Smith, l'écriture est de mon point de vue toujours au rendez-vous avec des paroles bien trouvées. Et si vous ne partagez pas mes choix, je vous invite chaleureusement à vous exprimer dans les commentaires, voire à donner votre propre classement !
13. The Cure (2004)
Que dire de ce 12e album de The Cure, si ce n'est que c'est un ratage quasi total. Quelques titres échappent au naufrage (Lost, The Promise) mais dans l'ensemble on est loin de ce que The Cure a fait de mieux... Peut-être faut-il y voir l'influence de Ross Robinson, producteur de l'album ayant travaillé au préalable avec, entre autres, les Deftones, Korn, Limp Bizkit et Sepultura, qui a amené un son brut de décoffrage et des lignes de chant bien viriles. Robert Smith, fait rarissime, lui a laissé les clés du camion et peut-être s'en veut-il un peu aujourd'hui... Bref, si vous devez partir sur une île déserte, ce n'est pas The Cure que je vous conseillerais d'emporter avec vous...
12. 4:13 Dream (2008)
Dernier album en date de The Cure (hé oui, 13 ans quand même...), 4:13 Dream marque essentiellement le retour du beau-frère de Robert Smith à la guitare, Porl Thompson, et le dégagement sans sommations de Perry Bamonte (anciennement guitariste) et de Roger O'Donnell (claviers). Si, comme souvent, on débute avec une perle dont seul Robert Smith a le secret (Underneath The Stars, grandiose), ça s'essouffle très rapidement. Les titres s'enchaînent avec une impression pesante de déjà-vu (ou plutôt déjà-entendu). Non pas que les chansons soient désagréables, c'est surtout qu'elles n'apportent pas grand chose à la musique de The Cure.
11. Wild Mood Swings (1996)
Dire que Wild Mood Swings était un album attendu est un doux euphémisme... Ralenti par le procès Smith/Parry VS Tolhurst et un remaniement de line-up (bye bye Boris Williams, batteur ô combien puissant et inspiré), WMS devait être le digne successeur de Wish (1991), plus grosse vente de The Cure à ce jour, et belle réussite (mais on y reviendra plus loin...).
Le premier extrait de l'album à être diffusé est The 13th et il en a déboussolé plus d'un... Mais heureusement, le reste de l'album n'est pas dans le même style (ahhh... Tout un album avec un orchestre mexicain... On en rêve...). Encore une fois, The Cure ouvre le bal avec une chanson à tomber par terre (Want, du grand et beau The Cure !) qui avait ravi les fans sur la tournée des festivals en 1995. Il y a du bon sur Wild Mood Swings (Jupiter Crash, Treasure, Bare) mais ce qui plombe à mon avis l'album est une trop grande diversité de sons. Certes, Robert Smith avait fait le même pari avec Kiss Me Kiss Me Kiss Me (1987) mais il faut constater que cette fois-ci cela ne fonctionne pas aussi bien. Au final, on a cette sensation de ne pas passer loin d'un bon album de The Cure, et qu'il manque juste un petit quelque chose !
10. Bloodflowers (2000)
Touché par le demi-échec de Wild Mood Swings, Robert Smith est revenu à ce qu'il sait faire de mieux : écrire des morceaux mélancoliques avec ce son si caractéristique. Bloodflowers recycle donc des recettes efficaces, au risque de tomber parfois dans une sorte d'auto-parodie. Il n'empêche... On retrouve du Cure pur jus et inspiré sur cet album, avec notamment 3 titres fabuleux :
- Out Of This World, titre d'ouverture, qui emmène les oreilles vers des contrées vaporeuses
- There Is No If, sorte de complainte romantique et minimaliste
- The Loudest Sound, chargée d'émotion (Robert Smith est d'ailleurs sujet à verser parfois quelques larmes lorsqu'il la chante en concert)
Outre ces 3 joyaux, les titres sont plus convenus (The Last Day Of Summer, 39, Maybe Someday, Bloodflowers) mais font le job et offrent aux fans ce qu'ils attendaient avec Wild Mood Swings mais sans l'obtenir. Watching Me Fall est à mon sens le seul vrai faux-pas de cet 11e album studio : un titre maladroit, lourdingue, boursouflé et artificiellement torturé de plus de 11 mn qui ne semble pas savoir où il va.
Mais au final, Bloodflowers est un album réussi, reflet de l'orgueil (positif) de son maître. Une œuvre pas si originale mais d'une efficacité redoutable, ayant donné lieu à quelques concerts parmi les plus mémorables auxquels j'ai pu assister (les concerts parisiens du Zénith...)
9. The Top (1984)
The Top est peut-être l'album de The Cure que j'ai le moins écouté, influencé certainement par cette réputation d'album "le moins aimé des fans" (et comme quoi certains l'auraient rebaptisé "The Flop", ce dont je ne suis absolument pas sûr). Pourtant, c'est une pépite !
Sorte de chaînon manquant entre la période psyché-pop de 1983, et ses singles kaléidoscopés, et le rouleau compresseur "happy sad" de The Head On The Door en 1985, The Top regorge de très belles trouvailles sonores. Certes, la production orientalisante aura certainement désorienté les fans purs et durs (déjà bien bousculés avec Japanese Whispers en 1983). Mais Robert Smith continue de s'affirmer comme un songwriter de génie et un arrangeur hors pair. Shake Dog Shake, Wailing Wall, Give Me It, Dressing Up, Piggy In The Mirror... Ce ne sont pas les chansons accrocheuses qui manquent sur The Top. Et comme The Caterpillar, Smith est dans une phase de transformation. Une évolution prévisible tant son talent de composition est palpable, et une prophétie annonçant un énorme succès mondial à venir avec The Head On The Door.
8. Three Imaginary Boys (1979)
Premier album studio de The Cure, Three Imaginary Boys est un ovni évoluant dans son propre univers. Robert Smith n'a que 20 ans mais déjà on sent ce sens du mot juste et du riff ciselé. Dans un style épuré et minimaliste, Smith parvient à créer le lien entre le punk et ce qui va devenir la Cold Wave (et pas New Wave, trop connoté mainstream). A l'image de Fire In Cairo, extraordinaire titre qui reflète toute la maturité d'un Smith à peine adulte et annonciateur de son talent.
Produit par Chris Parry, Three Imaginary Boys n'est pas parfait. Mais c'est peut-être pour cela qu'il est incroyablement attachant, voire brillant. Une fraîcheur inespérée venant de 3 post-ados banlieusards ! Des chansons intemporelles, encore chantées de nos jours par The Cure, preuve d'une grande efficacité !
7. The Head On The Door (1985)
L'album de la Curemania qui s'est emparée du monde, et plus particulièrement de l'Europe, en 1985. Robert Smith parvient sur un seul et même album à concilier singles dansants (InBetween Days, Close To Me) et titres d'une très grande mélancolie (Sinking, A Night Like This). The Blood se permet même le luxe d'introduire des sons hispanisants. Petit bémol dans ce beau tableau : Screw, peut-être la chanson la plus laide écrite par Robert Smith... Avec The Head On The Door, le groupe trouve sa vitesse de croisière et ce savant mélange entre musique grand public et exigeante. Le début d'une nouvelle ère !
6. Kiss Me Kiss Me Kiss Me (1987)
Le double album est un exercice difficile. Pourtant, avec Kiss Me Kiss Me Kiss Me, The Cure relève le défi et réussit sa mission avec brio. Une diversité de sons ahurissante, quelques titres passés à la postérité (Just Like Heaven, peut-être le meilleur single de The Cure, Catch, Hot Hot Hot, If Only Tonight We Could Sleep) ou inspiré d'œuvres littéraires (How Beautiful You Are) : cet album est d'une richesse incroyable et réussit le tour de force de ne pas lasser. Et toujours avec des paroles tutoyant la perfection...
5. Seventeen Seconds (1980)
On entre dans le top 5 avec l'éthéré Seventeen Seconds, second album studio de The Cure. Prenant le virage du son synthétique, qui ne le quittera plus à de rares exceptions, Robert Smith recrute Mathieu Hartley pour jouer des claviers. Ou plutôt pour dresser des nappes musicales vaporeuses pour habiller l'album d'un linceul plaintif et inquiétant.
Considéré comme le premier volet de la "trilogie noire" (avec Faith et Pornography), Seventeen Seconds vous invite à pénétrer dans un épais brouillard et à vous y perdre... Pour notre plus grand plaisir. L'album offre ainsi des morceaux de bravoure très gloomy : In Your House, Play For Today, At night... Seventeen Seconds fait partie de ces albums où la musique tutoie la perfection, où rien n'est à mettre de côté. Et inutile de préciser que l'album contient l'un des singles les plus connus du registre du groupe, à savoir A Forest.
4. Faith (1981)
Suite logique de Seventeen Seconds, Faith en est son digne héritier. Si Seventeen Seconds vous emmenait dans le brouillard, Faith vous propose de descendre un peu plus bas, entre rêve et réalité.
A l'image de sa pochette, difficile à déchiffrer, les contours sont cotonneux. Mais on ressent déjà cette prédisposition de Robert Smith à concevoir des chansons complexes, annonciatrices de ce qu'il composera bien des années plus tard pour Disintegration. Hormis Primary, tous les titres qui composent Faith sont marqués par un tempo lent, voire mortuaire (et sur ce point, The Funeral Party porte bien son nom). En seulement 8 chansons, Robert Smith nous démontre que l'ombre a parfois plus à offrir que la lumière.
3. Wish (1992)
Wish sort en 1992, au moment ou The Cure est au sommet de son art et de sa gloire. L'album conquit les charts et se classe #1 au Royaume-Uni et en Australie, et #2 aux Etats-Unis (en France il atteint la 17e place des ventes).
Malgré ses défauts, Wish est un des 3 meilleurs albums de The Cure. Car il souffre de quelques lacunes : une production un peu brouillonne, un son loin d'être parfait, des thèmes un peu impersonnels (sauf pour Open et End). C'est même peut-être l'album le moins personnel de Robert Smith. Mais peu importe... Car à nouveau, le groupe nous offert de grands moments : From The Edge Of The Deep Green Sea, qui cache derrière ce titre à rallonge une émouvante déchirure amoureuse, Apart (dans le même registre), A Letter To Elise, Trust, Cut... Les chansons s'enchaînent, toutes aussi réussies les unes que les autres. Robert Smith ne résiste pas à glisser 2 titres subtilement futiles, High et Friday I'm In Love, d'une efficacité redoutable (il ne s'y est d'ailleurs pas trompé en les sortant comme singles).
A noter que les faces B de cette période "wishienne" sont tout aussi exceptionnelles : This Twilight Garden, Play, Halo, The Big Hand. La réussite est totale !
2. Disintegration (1989)
"Disintegration is the best album I've ever heard !". Ces paroles glorifiant le 8e album studio de The Cure, on les doit à Kyle dans South Park. Et on serait tenté d'être d'accord avec lui (enfin, pas tout à fait sinon je l'aurais placé en #1 de ce classement...).
Mais Disintegration est une masterpiece de la discographie de The Cure. Ce qui frappe, c'est la richesse avec laquelle Robert Smith imagine ses chansons comme les actes d'un opéra, chacun prenant la suite de l'autre et composant, au final, une œuvre incroyablement homogène et chargée d'émotions. Beaucoup disaient à l'époque, et encore certainement aujourd'hui, que lorsque Disintegration résonnait entre les murs de leur chambre d'adolescent, c'était comme si le groupe était physiquement présent et jouait uniquement pour leur auditeur. Une présence et une proximité dont peu de groupes peuvent se prévaloir.
Dans un registre plus concret, Disintegration, c'est une suite de titres tutoyant la perfection. Il serait inutile de les lister tant ce sont des joyaux. Des cloches inaugurales de Plainsong à ce clavier disparaissant à la fin de Untitled, ne vous attendez pas à un répit émotionnel. Vous n'aurez d'autre choix que de vous laisser embarquer et d'aller au bout du voyage proposé par The Cure.
1. Pornography (1982)
Est-ce vraiment une surprise de retrouver Pornography à la première place de ce classement ? Pas vraiment. Car beaucoup placent ce 4e album studio au sommet de l'œuvre de The Cure.
Pornography n'est pas facile d'accès. Beaucoup moins en tout cas que des albums comme Disintegration ou Wish. Pourquoi ? Car c'est une somme de tortures, de colères froides et de tensions retenues. Ici, Robert Smith ne pense à personne d'autre que lui-même. Au pied du mur, obsédé par ses peurs (la maladie, la mort, la folie), il se libère en déversant des flots de paroles difformes et poétiques, comme tirées d'un film de David Lynch. Ses mélodies sont teintées d'un rouge sang, symbole de vie et de mort. On aura rarement vu un artiste aller si loin pour affronter son mal-être. 8 titres, 43 minutes : c'est le temps qu'il aura fallu au Robert Smith de 1982 pour exorciser ses démons.
Le résultat de cette bataille contre la peur est grandiose. Avec Pornography, Smith nous invite à aller encore plus profond, et à suivre son lapin blanc au fond du trou. Là, aux confins de son esprit, on se retrouve face à des chansons parmi les meilleures jamais écrites de sa main : One Hundred Years, Siamese Twins, A Strange Day, The Figurehead, Cold. Avant de clore cet exorcisme par un titre éponyme qui s'achève sur "I must fight this sickness, find a cure". Smith a vaincu le mal. Libéré, il va pouvoir maintenant se tourner vers des compositions plus légères, en apparence seulement (avec notamment Lament, du romantisme noir enrobé de douceur).
Avec Pornography, Robert Smith offre à la postérité un album très personnel, minimaliste et perturbant. Un sommet de créativité que peut-être il n'atteindra plus, même si des réminiscences ont pu apparaître plus tard avec Disintegration. Et c'est certainement mieux ainsi. On se contentera donc avec plaisir de se replonger dans cette œuvre singulière qu'est Pornography, une étape lointaine sur la voie de la rédemption.
mouais
moi perso c’est
– FAITH
– PORNOGRAPHY
– DISINTEGRATION
– SEVENTEEN SECONDS
– KISS ME
– THE HEAD ON THE DOOR
– ETC.
wish n’est pas ma tasse de thé ….
Pas tout à fait d’accord avec le classement, mais j’adhère sur la plupart des commentaires. Même avec ses lacunes (dans tous les albums, sauf Disintegration et Pornography), je classerais plus haut Bloodflowers et Wild Mood Swings.
Part contre, je ne réussis pas à admirer le 1er album et surtout pas The Top. Et puis les 2 derniers albums sont pas terribles, surtout 4:13 Dream.
Fingers crossed x New Album 2022!!!
1- Disintegration
2- Pornography
3- Wish
4,5,6 – Bloodflowers, Kiss Me, THOTD
7 – 17 Seconds
8- Wild Mood Swings
9 – Faith
10 – The Cure
11 – 4:13 Dream
12 – 3IB
12 – The Top
Ce classement se tient et ses commentaires sont justes (merci !).
Seul bémol : Bloodflowers est un album formidable (y compris la géniale et ambitieuse Watching me fall mais je suis musicien…), généralement injustement traité et qui aurait donc mérité selon moi d’être classé plus haut.
Mon top :
1/ Disintegration
2/ Bloodflowers
3/ Wish
Alors comme tu peux t’en douter, je ne partage pas ton avis concernant Watching Me Fall… 😉
J’aime beaucoup Bloodflowers, c’est juste que pour moi il manque un peu d’originalité (hormis les 3 titres dont je parle dans l’article).
Je suis étonné à propos de Bloodflowers que tu ne parles pas du titre éponyme. Pour moi c’est LE morceau de l’album ! 🙂
Perso, mon préféré restera à jamais pornography, surtout si on compare ce qui existait à l’époque, et la médiocrité de ce style sauf Siouxsie, Bauhaus, joy division avec qui le groupe à brièvement tourné au début.
Ensuite la perfection de Disintegration, un monument dont seul le Violator de DM peut rivaliser.
Que dire de japanese whispers, si ce joyau n’aurait pas existé, c’était la fin du groupe.
Harmonies orientales, mélancolie omniprésente ( lament, upstairs room, just one kiiss…), Pop stupide et minimaliste ( thé walk, LGTB, lovecats)..
The top, pure merveille et condensé de talent, quasiment le 1er album solo….
Bien loin de l’eponyme The cure en 2004..
2022 nous réserve un prometteur » songs from the lost World » ainsi que deux autres à suivre en 2023.. où pas… avec Mr Smith tout change inopinément…
Allez, je m’en vais brancher ma gratte, mes amplis, et c’est parti pour une Wish party, album de guitares génial..
Comme quoi les goûts et les couleurs….the cure est un de mes albums préférés je trouve que ce virage rock leur va a merveille alors que la trilogie seventeen faith pornography m ennuie a mourrir (curieusement moins blood flower) mes préférés restant disintegration et wish.
L’avantage avec The Cure, c’est qu’il y en a vraiment pour tous les goûts. Bien évidemment je ne partage pas ton avis sur la trilogie SS/Faith/Pornography (mais je le comprends tout à fait). Par contre, je suis 100 % d’accord concernant Disintegration et Wish qui sont dans mon top 3.
Très compliqué de faire un classement des albums de The Cure. Perso je pense qu’ils sont tous bons je suis fan depuis le début et je me suis adapté, il est vrai que certains albums il a fallu que je m’y intéresse un peu plus profondément.
Je reste par contre indéfectible sur les albums « seventeen secondes » « faith » » pornography » et « the top » que j’ adore.
Mais j’aime aussi « the head on the door » » kiss me » et « the cure » ou on retrouve la touche Robert Smith dans les mélodies plus simples que dans certains albums ou les intros sont super longues….
Bref The Cure reste mon groupe préféré malgré les années je suis resté fidèle. Il y a trop de talents pour rester indifférent.
J aime écouter the cure et suivant mon humeur le classement serait différent.
Il y a quelque chose de différent avec the cure et meme si les albums studio sont exelent je trouve que berlin live est celui qui donne le plus d’émotion .
Suite au concert il y a 4 ans un nouveau morceau ma extrêmement plût celui avec les bougies j espere qu il sortira dans le prochain album.
Just like heaven
Ce classement pourrait changer tous les jours !!!
Je vais donc classer par fréquence d’écoute (ce qui donne un bon indice) plus que par préférence (qui est en fait assez théorique) :
1. Disintegration
2. Seventeen Seconds
3. Faith
4. Wish
5. Pornography
6. Bloodflowers
7. Three Imaginary Boys
8. Wild mood swings
9. Kiss me
10. The Cure
11. The Top
12. The Head on the door
13. 4:13 Dream
le groupe a quand même sorti beaucoup de morceaux très imparfait , voir même très » anecdotique » . mais a choisir , je préfère ces imperfections , a la quette de la perfection d’aujourd’hui , qui ne laisse plus aucunes place a l’imprévisible et format l’écoute vers une sorte de musique désincarné , sans passer .
Après avoir profité de la dernière tournée, mon dieu Endsongs, quel monument (j’attends la sortie de Songs from a lost world avec impatience), je me lance dans l’exercice moi aussi. Avec beaucoup de difficultés, le classement pouvant varier selon l’humeur, la date ou l’heure ! Pas beaucoup d’originalité pour les premiers du classement, si ce n’est la présence de Wild Mood Swings qui ne ressemble à rien d’autre de connu (même si je n’ai pas toujours pas compris Round & Round & Round). Je ne déteste pas non plus 4:13 Dream avec la grande capacité de The Cure a bien commencer et finir ses albums (Underneath the stars et It’s Over). Enfin The Cure en dernier, même si j’adore Lost !
1. Pornography
2. Disintegration
3. Faith
4. Kiss Me
5. Bloodflowers
6. Wild mood swings
7. Seventeen Seconds
8. Wish
9. The Head on the door
10. 4:13 Dream
11. The Top
12. Three Imaginary Boys
13. The Cure
Merci d’avoir pris le temps de partager ton propre classement !
1- Pornography
2- Faith
3- Seventeen Seconds
4- The Top
5- Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me
6- Disintegration
7- Wish
8- The Head on the Door
9- Three Imaginary Boys
10- Wild Mood Swings
11- Bloodflowers
12- 4:13 Dream
13- The Cure
Pornography
Faith
Désintégration
Bloodflowers
Seventeen second
Wish
Thé top
Kiss me
Head on the door
Wild moon swing
Three imaginary boy
4:13
The cure
Cela pourrait être un classement après 30 années d’écoute pour certains albums, même si cela est très difficile à classer car comme avec l’humeur 😅 le classement peut évoluer , même si je trouve les lives aussi très sympa et que certaines chansons peuvent vraiment avoir une écoute très différentes .
Merci pour ton commentaire !
Tu as raison, le classement peut changer en fonction des époques, des humeurs et des émotions !
Bien évidemment le classement peut différer selon l’humeur. Je trouve tes commentaires plutôt justes mais mon classement, basé sur mes fréquences d’écoute des albums plutôt que sur leur qualité intrinsèque, différe quelque peu :
1. Disintegration
2. Pornography
3. Seventeen seconds
4. Wish
5. Kiss me
6.three imaginary boys
7. Bloodflowers
8. The head on the door
9. Faith
10. The top
11. 4:13 dream
12. Wild mood swing
13. The cure
En attendant (et ça fait long!) le prochain
Perso, mon trio de tête est
Disintegration
Wish
Faith/ Pornography
après je serai bien infoutue de classer The head on the door, Kiss me, 3 imaginary boys, 17 seconds, Bloodflowers, mais je les aime et je les écoute;
Concernant the Top et Wild mood swings, je trouve qu’il y a des pépites (contrairement à toi j’adore Strange Attraction et the 13th, ce sont mes préférées tellement le texte impose son rythme), mais aussi des morceaux que je n’écoute jamais. Du coup, ces albums sont décousus, il n’y a pas d’unité contrairement aux autres.
Je trouve également qu’il a quelques très bons morceaux dans Japanese Whispers, et dans les B sides.
Enfin, pour être honnête:
– j’ai décroché pour les 2 derniers albums, mais dans les commentaires, il y en a qui les aiment du coup je vais retenter une écoute Merci!
– je n’écoute presque jamais Faith et Pornography tellement ces albums me bouleversent.
Jaime chque seconde de seventeen seconds, selon moi le chef d’oeuvre de cure et en second faith (sauf funeral party)
Pour le reste j aime qques titres ici et là (par exemple one hundred years, a strange day, the top, 3 imaginary boys, another journey by train…) mais aucun autre album ne me parait a la hauuteur des deux precedents.
Je partage votre avis, Enodailor. Seventeen Seconds et Faith… En 3 je place Three Imaginary Boys et en 4, ex aequo, Disintegration et Kiss Me.
Perso, j’ai un peu décroché après 1996 ( enfants, toussa), je connais moins les albums qui suivent Wild Mood Swings, sauf d’avoir entendu certains morceaux en concert (1999, 2005 et 2012 les derniers).
Toute personne est conditionnée , au sens le plus large par sa culture ,au sens le plus restreint ,son quotidien .La musique ne peut échapper à cette certitude
Certains verront le sublime ,d autres une forme d abime
D autres un projet musicalement déconcertant et innovant
Certains rechercheront des mots ou des maux
D autres se réconforter ou s empoisonner
JE me contenterai d attendre le prochain album
celui qui me fera vibrer
seventeen seconds for ever
C’est subjectif, mais je m’arrête à ce quinté dans l’ordre :
– Seventeen Seconds
– Faith
– The Top
– Wish
– The Cure
Les autres albums, pour moi, pouvant aller de l’irritant (Disintegration ou 4:13 Dream) au plus que correct (Bloodflowers ou Wild Mood Swings).